Galaktoboureko

entre orient et occident

Méditerranée imaginaire et noces de cultures

En 2013, Ödland quitte les brumes du nord et plonge au cœur du bassin méditerranéen. Avec Galaktoboureko, le groupe dévoile une musique plus solaire, sensuelle et métissée, inspirée du rébétiko grec et turc, des mythologies antiques et des rivages de la Mer Égée.

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Galaktoboureko est un disque d’exil heureux et de retrouvailles imaginaires.

Durant un séjour en Grèce, Lorenzo Papace recueille bouzouki et baglama, explore les vieux enregistrements du rébétiko et apprend une nouvelle langue musicale, entre mélancolie, ivresse et passion.

Avec ce bagage vivant, Ödland réinvente la Méditerranée : entre fête baroque, nostalgie orientale et rêveries antiques.

Le choix du titre — Galaktoboureko, un gâteau grec d’origine turque — symbolise à lui seul cette rencontre heureuse entre les cultures, entre douceur fragile et ambiguïté joyeuse.

Musicalement, l’album introduit de nouveaux instruments traditionnels sans jamais perdre la signature artisanale du groupe. Les cordes orientales croisent le piano, la flûte, le violoncelle et le ukulélé dans des compositions qui oscillent entre la danse libre et la contemplation.

Quelques escales dans ce voyage :

Galaktoboureko : un chant d’amour sucré et absurde où le corps aimé devient pâtisserie sacrée.
Ce soir je bois : une fuite dans l’ivresse pour oublier la dureté du monde.
Ménades et satyres : célébration antique des plaisirs du corps et de la fête.
Orphelin : une ballade douce-amère sur l’émancipation intime.
Un baiser dans la nuit : un adieu lent et mélancolique à l’amour éphémère.
Le long du Bosphore : voyage onirique à travers les brumes d’Istanbul.
Serait-ce un rêve ? : une dernière dérive, suspendue entre souvenir et illusion.