Comète est l’album du grand basculement : un voyage entre ciel et ruines, où Ödland explore la chute des idéaux et la beauté fragile des rêves enfuis.

Née dans les glaces du nuage d’Oort, la comète qui donne son nom à l’album traverse le ciel avant de s’embraser — image poignante d’une humanité emportée par sa propre lumière. À travers 67 minutes de musique tissée de folk, d’instruments électroniques et classiques, de ballades expérimentales et de mélancolies cosmiques, Comète sonde la mémoire collective et les illusions du progrès.

Entre les sons fragiles du piano, du violon, du violoncelle et de la flûte, et les nappes vaporeuses de synthétiseurs analogiques, l’album trace une ligne fragile : celle d’un vaisseau dérivant dans le vide, chargé de souvenirs brisés.

Parmi les escales de ce voyage :

• Like Dinosaurs évoque tendrement l’extinction inéluctable des amours humaines.
• Après avoir décroché les étoiles raconte la chute d’une humanité incapable de porter ses propres rêves.
• La floraison des bambous, réarrangée et réenregistrée, célèbre la ruse de la nature.
• À Kalachi chante un village englouti par un sommeil sans fin.
• Avenue de la Nation Radieuse interroge les ruines modernistes et la solitude urbaine.
• Bambi conte l’innocence heurtée par la désolation post-industrielle.

Comète prolonge la recherche artisanale et poétique d’Ödland : dire l’effondrement, la fragilité et l’émerveillement sans jamais céder au cynisme.