En concert à l’Épicerie Moderne marque un retour aux sources et un moment historique pour Ödland.

Pour la première fois, le groupe se présente sur scène en formation complète : six musiciens réunis pour faire résonner leur univers singulier dans une proximité rare.

Dans l’écrin chaleureux de l’Épicerie Moderne de Feyzin, Lorenzo Papace (pianet, mandole, bouzouko), Alizée Bingöllü (chant, concertina, ukulélé), Léa Bingöllü (violon, scie musicale), Lucie Lacour (violoncelle), Mélodie Carecchio (flûte) et Sylvain Kaalau (percussions) conjuguent leurs voix, leurs souffles et leurs instruments dans un clair-obscur acoustique vibrant.

Sans effets techniques, sans écran entre la musique et le cœur, Ödland choisit la simplicité : un dispositif scénique épuré, une amplification minimale, pour célébrer l’émotion nue et la magie du vivant.

Ce concert live prolonge l’esprit artisanal du groupe : dans la chaleur fragile de la scène, les chansons prennent une épaisseur nouvelle, un relief vibrant. Chaque morceau devient un manifeste poétique — entre insoumission et mélancolie :

• Notre grand drapeau noir : un chant solidaire pour les oubliés.
• Toi le flic : une dénonciation sans fard de la brutalité institutionnelle.
• Adieu : une ballade pour faire ses adieux à un monde industriel en ruine.
• Et aussi : Dublin City, Tout s’est effondré, La floraison des bambous, Orphelin, Ce soir je bois, Sur les murs de ma chambre…

En concert à l’Épicerie Moderne n’est pas seulement un enregistrement : c’est une trace sensible d’un moment unique dans l’histoire d’Ödland.

Une plongée intime dans un art musical artisanal, où la beauté naît du dépouillement, de la sincérité, et d’une fidélité sans faille à la poésie du monde.